Nous prenons part à la conception et à l’orientation des politiques en les sous-secteurs de l’Agriculture, de la Nutrition, des Produits alimentaires (importé ou non) et de la Sécurité – Hygiène. Outre ses actions de plaidoyers dans l’objectif d’impacter les décisions gouvernementales en matière de l’alimentation, les membres organisent le plus souvent des actions de décente de terrain afin de vérifier la qualité des produits et des conditions de leur exposition dans les magasins ou lieux de vente. Les produits frelatés ou expirés font l’objet de destruction. L’enjeu primordial dans l’alimentation aujourd’hui est d’arriver à produire des produits moins dangereux dont le processus intégré l’aspect de durabilité des générations futurs et de préservation de l’environnement.
La Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) reconnait le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption sous son article 13, en appelant les gouvernements à accroître la transparence, assurer l'accès effectif du public à l'information et aussi promouvoir la participation du public aux processus décisionnels. Il n y a pas raison pour que nos membres ne puissent se positionner sur ce secteur. Nos actions le plus souvent en la matière sont celles de dénonciations, d’interpellation et d’invite les autorités à prendre des dispositions pénales ou règlementaires pour freiner ce fléau qui ralenti visiblement le développement de l’Afrique. L'ONUDC renforce la capacité et l'engagement de la société civile, en particulier dans les pays en développement, en offrant des formations aux ONG sur la Convention et son mécanisme d'examen. L'ONUDC soutient également l'engagement de la société civile lors des réunions intergouvernementales et fournit les outils nécessaires pour qu'elle puisse travailler de manière constructive avec les gouvernements et le secteur privé dans la mise en œuvre de la CNUCC. L’implication de l’organisation onusienne dans ce secteur renforce le positionnement de nos membres dans la lutte contre la corruption.
L’Afrique est le continent qui détient des indicateurs de l’inclusion financière inférieurs à la moyenne mondiale. L’avènement des plateformes de banques mobiles suscitent un grand espoir pour améliorer l’inclusion financière sur le continent. Dans les deux cas, les citoyens consommateurs disposent de moins d’informations sur leurs transactions financières que les établissements financiers leur fournissant ces services. Beaucoup de ces prestataires ont utilisé à leur avantage ce déséquilibre d’information souvent favorisé par l’absence ou la faiblesse d’application des textes règlementaires destinées à promouvoir l’inclusion financière pour accroitre leurs profits au détriment des consommateurs. Ces derniers se retrouvent souvent surendettés, sous-assurés ou surfacturés injustement.
Les actions conduites par nos membres sont axées sur le plaidoyer auprès des pouvoirs publics en faveur de l’adoption ou l’application de de cadres législatifs et règlementaires appropriés prenant en compte les attentes des consommateurs et la promotion de l’inclusion financière.
Les télécommunications constituent aujourd’hui l’une des mamelles de nos économies. La contribution de ce secteur peut cependant être accrue pour une croissance inclusive de nos économies et au maillage effectif dans nos pays. Dans la plupart des pays africains, les organisations des consommateurs sont interpellées par les citoyens consommateurs sur la qualité défectueuse des réseaux et des services, la couverture géographique très faible du territoire par les opérateurs qui se concentrent dans les zones où la demande est solvable, la qualité des terminaux, le manque de transparence dans la facturation, la faiblesse des agences de régulation et le manque de concurrence réelle dans le secteur. Face à ces enjeux, l’UAC entend jouer le rôle qui est le sien pour promouvoir l’accès des consommateurs à cette catégorie de services essentiels et transversaux à plusieurs services essentiels.
Les problèmes d’accaparement des terres par les pouvoirs publics au profit des exploitants étrangers constituent pour les nombreux agriculteurs une violation de leur droit de propriété. La terre dans la plupart des pays en Afrique appartient aux collectivités et doit de ce fait être protégé afin de permettre à l’agriculture familiale de prospérer.
L’exploitation des ressources minières dans presque tous les pays cristallise les regards et constitue le plus souvent des éléments de sources de conflit entre les communautés autochtones des zones minières. Les industriels exploitants pour la plus part des cas des multinationales, font la loi dans les zones d’exploitants. Les pouvoirs publics semblent aux yeux des populations prendre position du côté des investisseurs. Cette manière de voir ou de faire les choses piétine sur les droits des populations. Ces droits font partie intégrante des droits économiques socio-culturels qui intègre à leur sein les droits des consommateurs. Nous sommes positionnés dans la plupart des pays sur le secteur minier dans le processus d’Initiative pour la Transparence dans le secteur extractif. Nos actions dans ce secteur témoignent de la volonté de nos membres de prendre part aux processus de transparence de la gestion de la chose publique.