Santé et bien être

L’Afrique connaît un triple fardeau des maladies transmissibles, non-transmissibles et socio-comportementales auquel s’ajoutent l’analphabétisme, la pauvreté, le sous- développement. La majorité des citoyens-consommateurs de nos pays ne sont pas couverts contre le risque maladie. Face à cette déficience dans l’accès à un service public comme la santé dont la centralité dans les politiques de développement n’est plus à démontrer. En 2001, les Etats ont pris à Abuja l’engagement, d’investir 15% de leurs budgets nationaux dans la santé. Très peu l’ont fait à l’échéance fixée en 2015. Certains pays ont mis en place des politiques comme la Couverture Maladie Universelle ; ce dont nous nous félicitons.

La crise sanitaire née de la pandémie de la Covid-19 a montré la fragilité des systèmes sanitaires des pays africains qui n’étaient pas préparé à faire face à une telle pandémie. La continuité du service public de santé n’a pas été effective durant cette pandémie. Cette pandémie a créé au sein de la population une psychose de contracter la COVID19. Cela a fait que beaucoup de patients des pathologies courantes ont eu peur de fréquenter les structures sanitaires publiques. Les personnes âgées et les malades qui souffrent des maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabètes, cancers, les maladies respiratoires chroniques etc.) ont été plus vulnérables lors cette pandémie. Face aux multiples enjeux que connait l’Afrique, l’UAC met l’accent sur la prévention contre les facteurs de risque des maladies transmissibles et non transmissibles, la formulation des politiques et stratégies capables d’offrir un service public de santé de qualité aux citoyens consommateurs. La mobilisation communautaire, la problématique des produits pharmaceutiques, le contrôle citoyen dans l’action gouvernementale dans le domaine de la santé, la mise œuvre effective des politiques de la couverture sanitaires universelles etc.